Le Knowledge Storyteller rend les connaissances vivantes, et cette faculté deviendra une nécessité.
Il sait comprendre et combiner les concepts pour en faire des images claires et mémorables. Il attrape les plus hautes abstractions et sait les accrocher aux émotions les plus terrestres.
Par exemple, il va savoir associer deux informations comme :
« La reine est morte, puis le roi est mort. »
En quelque-chose de plus mémorable ET mémorisable :
« La reine est morte, puis le roi est mort de chagrin. »
Un seul mot supplémentaire, le chagrin du roi, change complètement l’impact de la transmission d’information (et il faut évidemment que le lien créé ne soit pas faux). Car un roi qui meurt de chagrin après avoir perdu sa femme, cela devient une histoire, un tout cohérent qui se retient.
Mais en quoi l’usage du Knowledge Storytelling sera de plus en plus une nécessité ?
- Premièrement, la quantité d’informations et de connaissances à découvrir, traiter et mémoriser devient à présent ridiculement grand. Il faut pouvoir les gérer efficacement, et le concept de « second cerveau » (numérique) est une réponse intéressante mais encore insuffisante à ce problème. Il faut utiliser son « premier cerveau » (biologique) à son plein potentiel, et associer les palais mentaux, les expériences de pensée et surtout les histoires pour gérer les connaissances de façon simple et rapide.
- Deuxièmement, il est devenu indispensable de trouver de nouvelles idées. Dans tous les domaines : technologique, social, éducatif, scientifique… Avoir de nouvelles idées et créer de nouveaux concepts est certainement LA compétence la plus importante pour être un professionnel (ou même un étudiant) reconnu en ce XXIe siècle. La capacité à innover est très dépendante des connaissances que l’on a EN TÊTE, et de la faculté que l’on a à les relier. Et les histoires sont faites pour relier et compresser de nombreuses informations.
- Troisièmement, la transmission des connaissances devient de plus en plus complexe, que ce soit les concepts clés d’une startup ou les implications profondes de la relativité d’Einstein. Les concepts doivent s’incarner, les chiffres devenir vivants, le futur palpable. La communication d’entreprises engagées ou d’associations, tout comme l’éducation, doivent transmettre des connaissances primordiales pour notre avenir. Les acteurs de demain doivent créer des histoires qui sont engageantes dès aujourd’hui.
La gestion des connaissances, la création d’idées, et la transmissions d’une vision, voilà les 3 compétences clés d’un knowledge storyteller.
Pour un monde plus riche en connaissances réelles, en échanges d’idées, en activités nouvelles.
Et qui sait peut-être ? Votre propre activité.